Compartiendo la Experiencia desde el terreno: la Republica Democrática del Congo

martes, 20 de marzo de 2012

Day 20








Day 21st




We had a long day going back to Kinshasa. First a small flight took us Entebbe, in Uganda where the UN has a big logistic base that serves all peace operations located around the region. There we stayed a few hours before taking another, and bigger plane that took us to Kinshasa in the other side of the country. Despite leaving Bunia at 8:30 in the morning, we only arrived in Kinshasa by 4:00 pm in the afternoon.




It was rush hour and the drive to the airport took longer than usual. In fact, the traffic jam seems to be a constant here in the capital Kinshasa where cars, buses and trucks share the same space. Different from the other cities where we have been, the streets in Kinshasa are wider and signaled. Modern traffic lights can be seen in the corner of every major streets, although not all cars seem to comply with it. Police officers are usually in the streets, helping organize the heavy traffic of vehicles and pedestrians.




The public transportation is done in similar vehicles as those we can find in our home countries, mostly vans. Most of them are in the colors of blue and yellow, although we did see a few of them in red and other colors. None of them carry signs indicating its destination but we saw a couple of times a man with half of its body out of the window yelling to the population on the sidewalk, possibly indicating where the vehicle is heading. The situation was in fact very similar to those observed in big urban centers in Latin America, the price though is considerably low, 400 francs which is about USD 0.5.




Our driver explains us that Kinshasa is a very expensive city. Apartment rent may be USD2,000 or higher and food prices are also more expensive than in other cities. Some neighborhoods, particularly that where most embassies and organizations are located, like the Gombe, is more than others, but also it seems to be safer.




Buildings here are also common place as well as big advertising signs that color the city. Kinshasa can easily be categorized as a “normal” big city, with big city problems and big city life. The way people dress, walk and talk seem different from that of other cities in the country and most importantly the presence of the state can be seen and felt. Police officers can be easily spotted in the streets along with governmental buildings and major international organizations` headquarters, both of which in very good conditions.




Día 21




Tuvimos un largo día volviendo a Kinshasa. Primero, un pequeño avión nos llevó de Entebbe, en Uganda, donde la ONU tiene una gran base logística que sirve a todas las operaciones de paz ubicados en la región. Allí, nos quedamos un par de horas antes de tomar otro avión-esta vez más grande- que nos llevó a Kinshasa en el otro lado del país. A pesar de dejar Bunia a las 8:30 de la mañana, llegamos a Kinshasa recién a las 4:00 pm de la tarde.




Era hora pico y el camino del aeropuerto tomó más tiempo de lo habitual. De hecho, el atasco de tráfico parece ser una constante aquí en la capital, Kinshasa, donde coches, autobuses y camiones comparten el mismo espacio. A diferencia de las otras ciudades donde hemos estado, las calles de Kinshasa son más anchas y se encuentran señalizadas. Semáforos pueden verse en las esquina de cada calle importante, aunque no todos los coches parecen hacerles caso. Los agentes de policía están, por lo general, en las calles ayudando a organizar el tráfico de vehículos y peatones.




El transporte público se realiza en vehículos similares a los que podemos encontrar en nuestros países de origen, en su mayoría furgonetas. La mayoría de ellos son de color azul y amarillo, aunque también vimos algunos de ellos de otros colores. Ninguno de ellos llevan señalizaciones indicando su destino, pero hemos visto un par de veces a un hombre llevando la mitad de su cuerpo asomado por la ventana gritando a la población en la acera lo que posiblemente inferimos era la indicación de hacia dónde se dirige el vehículo. La situación era en realidad muy similar a lo observado en los grandes centros urbanos de América Latina, el precio, sin embargo, es considerablemente más bajo, unos 400 francos lo que equivale a alrededor de USD 0,5.



Nuestro conductor nos explicó que Kinshasa es una ciudad muy cara. Un apartamento en alquiler puede costar unos USD 2,000 o más y los precios de los alimentos también son más caros que en otras ciudades. Algunos de sus barrios, en particular donde la mayoría de las embajadas y las organizaciones se encuentran, como ser Gombe, es aún más caro que otros, pero también parece ser el más seguro.




Los edificios aquí son usuales de ver, así como grandes carteles publicitarios de colores en la ciudad. Kinshasa puede ser categorizada como una gran ciudad "normal", con los problemas y la vida de una gran ciudad. La manera como la gente se viste, camina y habla parece diferente de las otras ciudades del país y, lo más importante, la presencia del Estado puede verse y sentirse. Los oficiales de policía pueden ser fácilmente vistos en las calles junto a edificios gubernamentales y a las sede de las principales organizaciones internacionales, en ambos casos, edificios en muy buenas condiciones.







On a passe le jour dialoguant avec le personnel Uruguayen du Bataillon URUBATT dans la base de Goma (près du volcan Nyiragongo). La base est grande et agréable. Il y en a plein de véhicules du bataillon et des mécaniques qui travaillant a l’entrée. On peut voir une station qui transmit de radio qui joue des chansons latines.



La base est très propre. Près du casino des officiers est un beau jardin. Il y a une copie miniature du volcan.



Le casino des officiers est la même que celle qu’on a vu deux jours avant pour dîner avec le Commandant et l’Ambassadeur d’Uruguay. Il y a un four pour pizza, un grill, un dessin de Gardel et un écriteau de « Calle Gerardo Matos Rodriguez ». La cafeteria à aussi des palmiers qui donnent l’espace une sensation de repos. C’est comme un petit Uruguay dans la base.



Nous avons été reçus par le Commandant du contingent Uruguayen qui est responsable de ce bataillon et des compagnies attaches à la Marine, Aviation et les Techniciens en Bukavu. A part de lui, nous avons aussi vu le Chef of Staff du bataillon, pendant la première heure il a fait un présentation de l’histoire d’Uruguay au Congo et leurs activités principales.



L’Uruguay était dans RDC des le commencement de la mission (en 2001). Depuis cette année, le numéro de personnel a augmente. Ils ont aussi dit que les Uruguayens sont présent a tous les crises majeurs qui ont arrive a ce pays (par exemple : dans Bunia en 2004, en Kinshasa (2005) et Goma en 2007). Uruguay a été en 18 différents lieux du Congo. URUBATT est une force de réserve, qui comprend de 720 effectifs (27 entre eux sont des femmes) donc ils ont la capacité de déployer 48 heures ou plus de force supplémentaire dans tout le territoire du Congo a la discrétion du Commandant militaire de la mission. Mais le personnel est éparpille. Il y en a 6 compagnies (1 de commande, 2 mécanises, 1 de logistique, 2 motorises). Avant, il y avait 1 des compagnies infanterie déploie en Kisangani et une autre en Indus. Maintenant il y a un déploiement de 80 personnes dans Kimoa (une des territoires plus dangereux dans RDC).



Le commandant a explique que pour aller a Kimoa ils doivent prendre un hélicoptère et « après passer des volcans, les collines cultives et le jungle », Le territoire est seulement accessible par air et la base est dans le milieu d’une colline. La région est considère dangereuse parce que c’est ou la FDLR se bat constamment avec FDC (Force de Défense Congolaise) locale. La région était avant domine par la FDLR mais, après que quelques chefs de cette zone étaient tues, la FDC contrôle Kimoa maintenant. A cause de ces incidents, les habitants des villages près de ce territoire ont déménagé donc il reste seulement une poignée de familles (que le personnel Uruguayen pense sont les familles des combattants).



Un problème principal est que quand les confrontations commencent, la population s’installe et encercle la base pour protection. Un problème est que, comme ils sont très près de la base, il y a une augmentation du danger pour le personnel Uruguayen parce que il y a des combattants qui infiltrent cet espace avec les villageois. Ils apportent aussi des problèmes sanitaires parce que ils prennent avec eux des maladies et c’est difficile pour le personnel de procurer de l’eau ou de disposer les déchets. Mais, ils sont aussi un avertissement. Chaque fois que la population arrive à la base, tout le monde sait que quelque chose va passer.



Le Commandant, le Colonel Elgue qui a vaste expérience, a été dans quatre autres missions (Rwanda – 1993/1994; Angola – 1996, Congo – 2003/2004, Haïti – 2008-2009). Il nous a dit que la plus difficile de cette mission était celle de Rwanda et le génocide qui est arrive la bas. Il dit que c’est un honneur de participer dans des mission de paix mais c’est très difficile aussi (il peut voir les corps dans les rues de Kigali écrases par les automobiles).



Le commandant dit qu’il n’a pas vit dans des les mêmes situation risques dans la RDC, mais il a dit que il y en a des situations qui ont son attention. Par exemple, l’interaction des Mayi-Mayi dans une zone minière. Le personnel Uruguayen ont arrive par deux hélicoptères et une délégation civile dans un village pour parler au chef des Mayi-Mayi qui contrôle des mines de la région. Le commandant se rappelle de comment ce chef, un jeune homme, faisait étalage à ses hommes, ses armes et son or, tant que la population chantait avant de recevoir la délégation de l’ONU.



L’expérience vaste du commandant illustre celle de l’Uruguay en les opérations de paix. Plus 60% du personnel a participe en des opérations de paix (dans la plupart au Congo), donc ils ont tous une perspective intéressante sur la situation dans la RDC.



Apres de déjeuner avec le commandant et ses officiers, l’équipe est allée au casino pour parler avec le personnel. Plusieurs entre eux avaient de l’expérience en Haïti et on nous a dit la différence entre les deux pays. Ils ont tous dit que ils se sentent plus bienvenues par la population ici dans le Congo et ils se sentent comme si leurs efforts améliorent la situation. Cependant ils ont aussi dit que c’est difficile de voir toute cette pauvreté mais que cela les a aider d’apprécier ce qu’ils ont chez eux.



Entre eux est une femme soldat qui a été ici des 11 mois, a été a Kimoa quatre fois et elle est fier d’être des peu femmes d’y aller la bas. Ils ont dit que a Kimoa il n’y a pas de place pour tenir la nourriture fraîche et donc la reçoivent chaque semaine. La base a Kimoa a survit deux ans mais elle était crée pour survivre quelques mois, donc elle n’a pas une infrastructure stable. A cause de ça, le commandant essaye de trouver une manière de améliorer la situation des personnels la bas.



Ils disent tous que la infrastructure et le temps volatile du Congo sont des problèmes principales du pays. Mais être sans leurs familles est un autre défi. C’est difficile pour eux de retourner à leurs vies normales en Uruguay quand ils retournent. Un des soldats a mentionne que après de retourner du Congo en 2005, deux semaines après il déjeunait avec sa famille dans un Dimanche calme mais il y avait un bruit fort et il était prêt pour combat. Le personnel reçoit appui psychologique si c’est nécessaire.

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