Compartiendo la Experiencia desde el terreno: la Republica Democrática del Congo

martes, 20 de marzo de 2012

Day 16








Day 16




It was a long day of travel for the team who today headed from Goma to Bunia in the North of the country in Oriental Province. We arrived late afternoon after catching three different UN regular flights. As we head to the hotel and observe the city, we can apprehend how different the city of Bunia is in comparison to all the places we have been before in the DRC. The roads are unpaved, houses and businesses smaller and humbler. The dust stays in the air as the cars and people move around.









MONUSCO HQ here is austere, in the middle there is a garden and a sign to the honor of peacekeepers who lost their lives in this vast and isolated province. We were received by the Acting Head of Officer, who was in charge of the Political Affairs Section of MONUSCO in Bunia. She briefed us on the main actions MONUSCO carries on in this region, emphasizing that there is an important training carried out by IOM to Congolese police officers about sexual and gender based violence. She further explains that at institutional level MONUSCO is doing a good job providing medical and psychological care, as well as economic support to victims, however lacks better interaction with the population in order to better sensitize them.




She mentions that SGBV is difficult to deal in this area because different from the Kivus, it is mostly committed by civilians and there is a certain “acceptance” of acts within the population. She says that while the community leaders and members are not sensitizing about SGBV efforts are not going to be efficient. Many of the cases are brought to the community leaders and traditional forms of compensation are put in place, usually financially. In other cases, girls are married very early with family consent in order to receive financial support for the husband. That is why a better involvement and sensitization campaigns ought to be done at community level.






Regarding the security situation, she explained that the region is more stable and that it is a complete different picture from that of the Kivus where several organized armed groups combat in the name of a cause or an agenda. Here many of the LRA have been caught and armed groups are more like bandits who loots for its own survival and not for a cause.




She also comments that relationship with the military is positive as they have weekly meetings at the Joint Operations Commission, where the military component brief civilians about security situation and organize escorts to support humanitarian work.




Día 16




Fue un largo día de viaje para el equipo que hoy se dirige desde Goma a Bunia, en el norte del país, en la Provincia Oriental. Llegamos entrada la tarde luego de tomar tres diferentes vuelos regulares de ONU. Mientras nos dirigíamos al hotel observando la ciudad, pudimos aprehender lo diferente de la ciudad de Bunia en comparación con todos los lugares en lo que habíamos estado antes en RDC. Las carreteras no están pavimentadas y las casas y negocios son más pequeños y humildes. El polvo se mantiene en el aire a medida que la gente y los coches avanzan.






La sede de MONUSCO aquí es austera. En el centro hay un jardín y un letrero que hace mención al honor de las fuerzas de paz que perdieron la vida en esta provincia vasta y aislada. Fuimos recibidos por la Oficial en Jefe en funciones quien está a cargo de la Sección de Asuntos Políticos de la MONUSCO en Bunia. Ella nos informó sobre las principales acciones de MONUSCO en esta región, haciendo hincapié en que hay una importante capacitación llevada a cabo por OIM a los agentes de la policía congoleña sobre violencia sexual y de género. Ella explicó además, que a nivel institucional la MONUSCO está haciendo un buen trabajo proporcionando atención médica y psicológica, así como apoyando económicamente a las víctimas, sin embargo carece de una buena interacción con la población local con el fin de lograr sensibilizarlos ante este tipo de situaciones.




Ella menciona que GBV es difícil de tratar en esta área porque, a diferencia de las provincias de Kivu, los actos son cometidos principalmente por civiles y hay una cierta "aceptación" de los mismos dentro de la población. Ella dice que mientras los líderes de la comunidad y la población no estén sensibilizados respecto de SGBV, todos los esfuerzos en este sentido nunca serán eficientes. Muchos de los casos son reportados ante los líderes de la comunidad donde las formas tradicionales de compensación se ponen en marcha, por lo general de carácter económico. En otros casos, las niñas se casan muy temprano con el consentimiento de la familia con el fin de recibir apoyo financiero de su marido. Es por ello que una mayor participación y campañas de sensibilización deben hacerse a nivel de la comunidad.






En cuanto a la situación de seguridad, ella explicó que la región es más estable y que es un contexto completamente diferente con respecto a las provincias de Kivu donde varios grupos armados organizados combaten en el nombre de una causa o una agenda. Aquí muchos miembros de LRA han sido capturados y los grupos armados son más como bandoleros que saquean para su propia supervivencia y no por una causa.




Ella también comentó que la relación con los militares es positiva ya que mantienen reuniones semanales en la Comisión de Operaciones Conjunta, donde el componente militar brinda a los civiles un breve estado de situación sobre la seguridad y se organizan escoltas para apoyar la labor humanitaria.




Goma est prêt a la frontière avec Rwanda et donc il y a beaucoup de mouvement de personnes et véhicules qui la traversent. Notre chauffeur Congolaise nous a commente que les citoyens de la RDC doivent avoir leurs documents d’identité pour traverser la frontière. Cependant, les Rwandais n’ont pas besoin de cette formalité, ils ont seulement besoin de traverser et ils n’ont aucun problème.



La première réunion d’aujourd’hui est avec le Commandant de la Brigade du Kivu du Nord, un Généraux Indien. Avec une impeccable hospitalité, le commandant nous a explique quel force de cette Brigade a 8 bataillons : 4 d’Inde, 1 de l’Afrique du Sud, 1 de Jordan, 1 de Népal et une Unité d’Aviation Militaire de l’Ukraine, de l’Afrique du Sud et de l’Inde. Il y a aussi en Goma une Unité de d’Uruguayens qui est sur le contrôle du Commandant Militaire Générale de la Mission, un bataillon qui forme la réserve générale.



Il dit que cette province à une partie plus développe et peuple. La présence de l’état est sentie dans cette partie qui est dans autres partes de l’est. A l’ouest la présence de l’état est, pour la plupart, absente et c’est où des différents groupes armés contrôlent parties du territoire. Dans cette partie du pays il y a des villages qui sont isoles (la seule manière d’y aller a leur locations sont par hélicoptères car il n’y a pas des chemins par terre). C’est dans cette area que la majorité des violations aux droits de l’homme sont commis. C’est pour cette raison que différentes Bases D’Opération de Compagnie (COBs) et Bases D’Opération Temporaires (TOBs) sont éparpilles dans ce territoire (aussi dans la Province Orientale et Kivu du Sud). Cependant, la densité du territoire et l’absence d’infrastructure diminuent l’effectivité des forces.



Apres la réunion avec le Commandant, l’équipe est allée a l’officine de Prosecution Supporting Cell (PSC) (Cellule d’Appuis aux Accusateurs Publics), ou l’équipe responsable des activités de l’Unité dans la Province du Kivu du Nord nous a reçu. RES1925 (Résolution 1925, Conseil de Sécurité 12d) est le résultat de plus de dix ans d’impunité et d’insécurité dans cette area générale. Donc RES1924 combat l’impunité et encourage l’amélioration de répondre aux violations aux droits de l’homme. Dans ce contexte, les PSCs ont été crées par la section de Rule of Law de MONUSCO pour appuyer les efforts nationales de amener violeurs des droits de l’homme devant les tribunaux.



Comme ils nous ont explique, ils ont le droit de deux manières d’appuyer les autorités locales : 1) ils peuvent donner des conseils techniques pour les investigations et les tribunaux ; et 2) ils peuvent leur appuyer logistiquement et matériellement en leur donnant des véhicules, transportation et sécurité. Tout ça est coordonne par des agence de l’ONU et components de MONUSCO qui peuvent fournir l’appui logistique nécessaire.



Leur appui est normalement fourni par rapport aux demandes des autorités Congolaises, cependant ils ont aussi le droit de suggérer quelques cas. Concernant la violence sexuelle, ils appuient le tribunal du cas de Walikale. Le « Massacre de Walikale » est un cas fameux qui est passe entre le 29 de juillet et le 1er d’août en 2010. 303 personnes (hommes, femmes et enfants) ont été violes et tues pendant que des villages étaient brûles. Seulement un des auteurs de ce crime était arrête. Trois autres ont été identifies mais ils sont toujours dans liberté (ils font maintenant parti de la FARDC). La PSC est donc involucre dans la procédure d’inculpation d’un suspect en fournissant aux victimes et aux témoins avec le transport, la sécurité et appui technique pour quand le tribunal commenceront.



La réunion avec la section de Rule of Law était concentre dans le système légal du Congo et leurs efforts pour appuyer la création d’un système judiciaire fort dans la RDC. Un grand problème du Congo est que les prisons sont surpeuplés et il n’y pas des tribunaux. Le mandate dit qu’il faut appuyer les institutions nationales, alors les possibilités de faire quelque chose dépendent en les demandes de l’autorité nationale. La section de Rule of Law donne de l’aide technique (chercheurs) et logistique. Ils ont aussi entraîne des fonctionnaires judiciaires (53 déjà).



Apres de cette réunion, l’équipe avait une autre avec Affaires Civiles et a eu l’opportunité de parler sur le système d’advertance tôt et les autres mécanismes dans l’officine. Le représentant a dit que la priorité de MONUSCO est de protéger les civiles, donc il y a des efforts d’avoir un rapport avec la population. Alors, les Assistants de Liaison de la Communauté (CLAs) sont déployés dans des différentes bases. Ils sont tous des citoyens Congolaises qui parlent la langue locale de la région et aussi française et anglaise. Ils ne sont pas déployés dans la même area d’où ils viennent ou si ils ont de la famille là-bas (pour des raisons de sécurité). Il y a plus 200 dialectes dans la RDC (Swahili, Lingala, Kigongo et Tshiluba sont les plus importantes appart de français). Les CLAs habitent dans la base et participent en les patrouilles comme traducteurs. Mais il y a le problème que quelques contingents ne parlent ni français ni anglais.



Il y a un autre système qui s’appelle le Réseau d’Alerte de la Communauté (Community Alert Network/CAN) qui est base en les communication de téléphone. Quand un point focal est identifie, il sera responsable de communiquer des incidents à la Brigade. Mais beaucoup de ces villages n’ont pas couverture de mobile et les points focaux doivent être anonyme pour leur protection.



Finalement, ils ont aussi donne des explications sur les JPTs. Ils sont des équipes multidisciplinaires dans le terrain qui font une estimation des communautés. Un senior management team (qui est compose de différentes agences de l’ONU et components) analyse la situation et crée un plan d’action qui aide les intérêts de la population civile. Le représentant des Affaires Civiles a dit que c’est obligatoire d’avoir 2 JTPs chaque mois.



La dernière réunion avec les agences de l’ONU était avec l’Officine des Droits Humains. Le représentant a dit que le problème principal de la RDC par rapport a la violence sexuelle est l’impunité. Il dit que la solution doit être la construction d’un système judiciaire effectif.



Finalement, on a eu une réunion avec une organisation locale qui opère en Walikale. La REFED (Réseau Femme et Développement du Nord Kivu) était représente par une femme dévoue a combattre pour les droits de la femme et améliorer la condition de la femme Congolaise. On a écoute ses histoires et descriptions des mouvements des femmes dans la province, Comme les autres organisations locales, elle nous a dit que le problème principale est la présence des forces armées étrangères qui utilisent la violence sexuelle comme une arme de guerre. Elle pense que en fin dans Walikale il y une positive coopération avec MONUSCO.



REFED a fait un projet intéressant : une conférence de vidéo, facilite par MONUSCO, où des victimes de la violence sexuelles en Guatemala parlaient de leurs expériences aux habitants de Walikale et donc ont crée un rapport.

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